Nouveau lieu culturel et véritable patrimoine de l’aéronautique, le Hangar Y se dévoile dans un écrin de verdure aux portes de Paris.
Nouveau lieu culturel et véritable patrimoine de l’aéronautique, le Hangar Y se dévoile dans un écrin de verdure aux portes de Paris.
La Villa Béatrice, réalisée par les agences Lionel Leotardi Architecture + Véronique Descharrières Architectures à Tassin-la-Demi-Lune (Rhône) pour Béatrice Laurent, maître d’ouvrage, est le projet lauréat des Trophées Eiffel 2022 dans la catégorie « Habiter ».
L’escalier, pièce maîtresse de cet appartement new-yorkais, a été conçu sur mesure par le Studio Razavi. Il est fait d’acier avec une patine bronze et des finitions en texture bronze qui constituent le fût hélicoïdal de l’escalier, la main courante, mais aussi les gardes corps au niveau supérieur. Légèrement au-dessus des proportions que pourrait encaisser un volume comme celui de cet appartement, l’escalier apporte finalement une perception légère à l’espace.
C’est dans le programme de réaménagement des espaces « Aile Jura » de la Bibliothèque de l’université de Genève que l’architecte d’intérieur Loïc Muriel fait aboutir sa réflexion spatiale et fonctionnelle sur la création de 10 oriels, merveilleux petits lieux clos mis à la disposition des étudiant-e-s pour s’isoler.
Metallover a eu le privilège d’en être le constructeur, tout au long d’une passionnante collaboration conceptuelle et technique.
Sept questions posées à notre donneur d’ordre pour comprendre ce magnifique projet plastique.
Metallover. Comment concevez-vous vos interventions en qualité d’architecture d’intérieur ?
Loïc Muriel. Puisqu’il s’agit généralement de repenser une distribution préexistante et d’en rendre heureuses les différentes fonctionnalités, je me consacre à l’habitabilité, la circulation, l’éclairage, le confort d’usage, mais aussi à l’harmonie et la poésie du lieu.
Mon mandat relatif à l’Aile Jura » consistait à faciliter l’accès et la consultation des 150 000 ouvrages que répertorie la Bibliothèque, sur une surface de 4000 m2 divisée en 3 étages et comptant environ 300 places de travail. Une réflexion qui m’a amené à me pencher sur l’hypothèse d’aires individuelles propices à la concentration et à la délectation du savoir.
Vous avez donc ajouté dix oriels répartis sur les trois niveaux. Quel a été votre cheminement créatif ?
Il répond aux besoins fonctionnels exprimés ou perçus. Dans ces vastes salles réunissant les étudiants autour de tables communes, j’ai souhaité offrir une alternative intimiste qui soit également un point de repère spatial et une ponctuation esthétique.
J’ai conçu des espaces de verre de 2 m2, architecturés en encorbellement, suspendus au faux plafond et en appuis contre le plancher des mezzanines et les garde-corps clôturant les espaces.
Les parois en verre structurel translucide sont collées et ceinturent deux cadres métalliques invisibles formant le sol et le plafond.
L’inexistence de pièces d’assemblage apparaît comme essentielle dans le résultat final. Comment l’avez-vous rendue possible ?
Nous avons effectivement convergé vers l’idée d’épargner les oriels de tout système d’attache afin d’obtenir une lecture visuelle dénuée de technique et une sensation de bien-être et de flottement.
Cette mission, débutée en 2020 et achevée en 2022, est le fruit d’un formidable travail d’équipe ayant réuni des ingénieurs de talent, un expert du verre aux connaissances remarquables (Glas Trösch), et l’atelier genevois Metallover, dont la compréhension fine du projet, la maîtrise de la matière et l’exceptionnel savoir-faire artisanal ont été déterminants.
Comment avez-vous élaboré la coloration des oriels ?
Je l’ai imaginée sur la base du cercle chromatique de Johannes Itten. En partant des primaires et secondaires, que j’ai nuancées, j’ai composé une grammaire visuelle correspondant au lieu et à la nécessité d’une cohabitation harmonieuse des oriels. Grâce à l’orientation de l’aile Jura, qui est perpendiculaire au lever du soleil, l’on obtient naturellement des variations de tons subtiles, qui confèrent un caractère intangible à l’ensemble.
Il y a en effet un je ne sais quoi de l’univers du vitrail. Quelles ont été vos inspirations ?
Seulement l’inclination à une épure éloignée de toute idée de tendance, mais à destination du bien-être, de la stimulation des sens et dans le cas présent, de la possibilité d’être avec soi-même dans un espace d’étude public.
Et l’éclairage ?
Il est assuré depuis les plafonds ; la bibliothèque prévoit l’adjonction de lampes d’appoint sur les tablettes de travail fixées dans les oriels
Comment les étudiant-e-s ont-ils réagi à l’adjonction des oriels ?
Ma proposition reposait sur ce besoin de s’isoler à un moment ou à un autre, au moment de l’acquisition des connaissances. Les oriels ont comblé cette nécessité et ont intégré naturellement le parcours de lecture. D’autre part, leur esthétique, entre autres par la couleur, stimule selon moi la créativité et la soif de savoir.
Loïc MURIEL _ Architecte d’intérieur
À l’issue de ses études, Loïc MURIEL se trouve rapidement aux affaires au sein d’un bureau d’architectes / architectes d’intérieur. Il se spécialise durant sept ans dans le tertiaire et la transformation d’immeubles de bureaux pour des compagnies internationales sur l’ensemble du bassin lémanique.
L’année 2001 est marquée par l’ouverture de sa propre entité et son travail porte une attention ciblée à la spatialité par l’imagerie permettant de conforter le parti architectural recherché propre à chaque nouvelle étude.
Les projets sont majoritairement des transformations ou des rénovations. Ils se doivent d’être variés tout en restant uniques et contemporains. Les travaux sont d’ordres privé ou public. Dès les premières études, l’analyse des lieux permet de reconnaître la valeur patrimoniale de chaque objet et les interventions restent respectueuses du bâti.
La formation d’architecte et d’«infographiste» permet le maintien d’une large autonomie dans les approches et apporte le privilège d’expérimenter de nouveaux champs d’applications. Au fil du temps et des collaborations, les projets s’enrichissent d’expériences, de techniques, de mises en œuvre, voire d’amitiés…
Sa passion pour le mobilier lui offre également la possibilité d’enseigner auprès de jeunes apprentis ébénistes et menuisiers ainsi qu’à des techniciens bois et architectes d’intérieur en formation.
Loïc MURIEL Architecte d’intérieur vsi – asai
Rue de Malatrex 50
1201 Genève
www.loicmuriel.ch
+41 22 344 344 5
info@loicmuriel.ch
L’agence norvégienne Snøhetta, en collaboration avec l’entrepreneur local Tom Bjarte Norland et la marque d’intérieur danoise Vipp, a développé ces constructions à la vue spectaculaire dans le paysage de Lysefjorden, en Norvège.
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Plusieurs bâtiments emblématiques de cette ville ukrainienne au bord de la mer Noire sont l’œuvre d’architectes tessinois. Dès sa fondation en 1794, les constructeurs suisses ont su lui conférer un charme méditerranéen caractéristique.
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